I. Les causes de la délinquance juvénile
Nous allons voir ici les principales causes de la délinquance juvénile à savoir la pauvreté, les influences extérieurs et l’éducation, l’adolescence et l’analphabétisme. Nous pouvons ainsi dire que ces quatre thèmes sont les causes essentielles qui mènent directement à la délinquance juvénile dans notre contexte.
La pauvreté : situation économique et sociale
De plus, la pauvreté et le chômage créent un désespoir au sein des jeunes. Ainsi de nombreux jeunes s’abandonnent à la délinquance afin de subvenir à leurs besoins par le biais de ces actes.
L’ampleur et la gravité de ce phénomène dépendent principalement de la situation sociale, économique et culturelle du cadre social à savoir la ville de Dakar. L’éducation de base qu’ils ont reçue, ce qui n’est pas le cas de tous, est insuffisante; leur initiation à la vie sociale au sein de la famille laisse souvent à désirer et leur environnement socio-économique est marqué par la pauvreté et le dénuement.
Dans la majeure partie des cas, les facteurs socio-économiques s’avèrent les plus déterminants dans la genèse de la délinquance car ils ruinent les capacités de contrôle des parents. Outre qu’elle peut les déstabiliser sur le plan psychologique individuel, leur situation d’échec sociale risque en effet de décrédibiliser un discours normalisateur et intégrateur aux yeux de leurs enfants ; le même raisonnement valant au sein des fratries où le cadet observe la trajectoire de l’aîné.
En fait de démission, il faudrait donc se demander si certains parents ont encore la possibilité d’exercer un contrôle adéquat tant leur existence est difficile. Et dans ces conditions, il semblerait particulièrement injuste et inefficace de les sanctionner financièrement, la pauvreté étant déjà à la source de leurs difficultés éducatives.
A cela s’ajoutent des facteurs aggravants pour le risque de délinquance qui relèvent du contexte social au sens large. Comme l’a indiqué Walgrave (1992), il faut aussi replacer les logiques de comportement au sein d’une analyse des représentations d’avenir des jeunes des quartiers défavorisés. Il faut essayer de comprendre la perception qu’ils peuvent avoir de leur destin social. La conscience de soi et de sa place dans la société se forme très tôt, dès que les premiers regards et jugements extérieurs font comprendre à l’enfant qu’il appartient à un certain milieu social, qu’il vit dans un certain quartier. C’est l’exemple de certains quartiers à Dakar à savoir Reubeuss, Khar Yalla ; Grand Dakar et beaucoup d’autres. Ceci invite à s’interroger sur l’ensemble de ces aspects de la construction sociale de l’identité individuelle, et en particulier sur toutes les sources de développement d’une image négative de soi : l’habitat stigmatisé, la position économique inférieure, la dévalorisation croissante du travail ouvrier, l’absence de confiance dans les autorités publiques et la perception précoce de la méfiance à l’école, dans les loisirs, dans la recherche de l’emploi, etc.
Il faut en effet souligner que les adolescents délinquants témoignent plus souvent que les autres de ce sentiment de dévalorisation de soi est que, dans des situations de blocage des possibilités sociales, la délinquance peut être considérée comme une stratégie revalorisant une sortie de l’impasse, une possibilité de paraître, de devenir quelqu’un.
Certes, cette catégorie est loin d’être homogène socialement, mais on ne peut nier que la force des préjugés sociaux produit une expérience commune surtout à Dakar en général. Ce qui fait que les situations sociales peuvent devenir autant de justifications pour un certain nombre d’entre eux, ici d’arrêter l’école, de s’investir dans la délinquance.
On remarque ainsi une forte représentation des jeunes issus des quartiers populaires dans les milieux des délinquants, on peut donc penser que d’autres facteurs socio-économiques viennent se greffer. Le premier que nous dégageons est la pauvreté, qui se caractérise par de faibles moyens financiers de la famille qui ne permettent pas de divertissements culturels tels que le théâtre, le cinéma et la lecture qui existaient autrefois et ne le sont plus de nos jours et fait que l’adolescent se tourne parfois vers des activités illicites et violentes. Le deuxième est l’environnement social parfois précaire, par exemples lorsque dans une famille les parents sont analphabètes, ces-derniers ne peuvent aider leurs enfants dans leur scolarité ce qui peut amener certains jeunes à abandonner l’école et à se vouer à la rue.
La combinaison de ces deux facteurs amène souvent à la démission parentale qui se précise par l’absence de contrôle social informel et lorsque des sanctions sociales ne sont pas mises en place et bien l’adolescent est plus susceptible de tomber dans la délinquance.
Cette forte représentation, stigmatise les jeunes de banlieues comme étant délinquants ce qui, pour les élites issues de ces quartiers est un handicap surtout au niveau de l’embauche puisqu’ils portent sur eux cette étiquette de « mauvais garçons », ce qu’ils peuvent finir par devenir réellement.
Mais au contraire, elle n’est pas responsable de la recrudescence de la violence à partir du moment où d’autres facteurs socio-économiques viennent se greffer, que les jeunes regardent assez peu la télé et que la stigmatisation des jeunes de certains quartiers de Dakar comme étant délinquants puisse un temps soit peu attirer les comportements déviants.
2. l’éducation et Les influences extérieures
Même si elle ne peut seule être tenue responsable, une carence familiale sous-tend fréquemment des problèmes de violences. La famille est le premier lieu d’éducation et de socialisation de l’enfant. Elle devrait être le premier cercle de structuration.
Mais, de nos jours, la cellule familiale est souvent déstabilisée : réduction du temps consacré aux enfants, absence des parents, disparition de l’autorité paternelle, voire parents contre-modèles ou voir, par une situation familiale critique telle que la monoparentalité dont la mère est souvent démunie de tout soutien. Nous pouvons aussi parler de la polygamie qui est un des facteurs de la délinquance juvénile à Dakar. Les jeunes ayant des parents polygames sont souvent laissés à eux même et ne bénéficient pas d’un bon encadrement de la part des parents. Ils ne sont pas contrôlés et bénéficient d’une liberté « totale ». De ce fait une mauvaise fréquentation les fait tournés à la délinquance et s’adonnent à des pratiques illicites.
En effet, certains parents prennent l’éducation de leurs enfants à la légère prétextant n’avoir pas le temps car occupés par leur travail, laissant ainsi les enfants à la portée des dangers sociaux. Le mineur évoluant dans un milieu familial défavorisé a plus de chances de devenir délinquant.
A l'inverse une éducation trop conformiste empêche le mineur de s'exprimer. Des carences éducatives révèlent une faiblesse parentale et s'observent d'avantage dans les familles dissociées.
Dans certains milieux sociaux chez les pauvres et les stigmatisés, dans certains contextes les tribulations des groupes de pairs et à certains âges essentiellement de l’adolescence au milieu de l’adolescence, la délinquance constitue une potentialité d’investissement particulièrement ouverte pour des individus qui ne singularisent aucune carence, aucune maltraitance même psychologique.
Toutefois, cette délinquance ne s’enracine dans le mode de vie d’un jeune que si la réaction familiale ne parvient pas à l’endiguer. Face à un adolescent traversant une période sensible, la famille ne doit pas relâcher sa pression afin d’éviter le risque d’escalade de la délinquance tout comme le risque de décrochage scolaire. De ce contrôle, on peut certes dire que la famille est responsable au sens où nul ne peut totalement l’y remplacer.
Pour autant, on ne saurait soutenir sérieusement que des familles exemptes de troubles psychologiques choisissent délibérément de ne rien faire et de laisser leurs enfants s’enfoncer dans un couloir où il n’y a pas de porte de sortie digne de ce nom. En réalité, quand des familles faiblissent c’est que des forces supérieures à elles se sont imposées.
Par ailleurs, le suivisme et la copie aveugle de certaines tendances sont des pièges conduisant à la délinquance. En ce sens nous pouvons dire que de nos jours les jeunes imitent beaucoup le modèle occidental d’où les influences extérieurs. Ce qui peut les pousser dans certains cas à s’adonner à la délinquance. C’est dans cette logique que nous pouvons dire que cette copie aveugle de ces tendances provoque un recul par rapport aux valeurs que regroupe la ville de Dakar.
Les jeunes ont tendance à être attirés aussi par des compagnons qui ont les mêmes sentiments qu'eux. A ce moment là l'incitation joue et le passage à l'acte est facilité. Il est donc indéniable que plus un jeune fréquente des délinquants, plus il a de chances de commettre lui aussi un délit. Ces camaraderies peuvent aussi se rencontrer dans le milieu scolaire où les influences y sont très fréquentes.
L'influence des parents et de l'école diminue notablement tandis que les médias, les nouvelles technologies et les groupes du même âge gagnent en importance dans l'esprit des jeunes.
La télévision, l’internet et les nouvelles technologies sont devenus avec le temps des éléments socialisateurs. Ces derniers, socialisent par interaction c’est-à-dire qu’à leur contact, les jeunes, intériorisent des normes et des valeurs. D’ailleurs, on accuse depuis un certain temps, la télévision, de banaliser la violence par l’image en imposant aux téléspectateurs et plus particulièrement aux jeunes consommateurs des images violentes et agressives, la télévision fait entrer la violence dans les normes. Ces faits divers viennent prouver que les personnes qui sont, depuis leur jeune âge, de gros consommateur de la télévision sont plus susceptibles, à court terme ou à long terme, d’avoir des comportements déviants.
On peut donc conclure, que la télévision est responsable de la montée de la délinquance juvénile dès lors où elle banalise la violence en la normalisant. On parle aujourd’hui des effets de la télévision, mais il ne faut pas oublier qu’il fut un temps où la radio et la presse écrite avait et on parfois encore le même écho sur les consommateurs.
C’est le cas aussi de l’internet et des nouvelles technologies qui influencent beaucoup les jeunes de nos jours. L’internet regroupe plusieurs éléments qui peuvent parfois avoir un effet négatif chez les jeunes adolescents.
Les nouvelles technologies dont les jeux vidéo peuvent aussi avoir un mauvais impact sur la mentalité des jeunes. Certains jeux vidéo peuvent être dangereux pour les jeunes adolescents car ils banalisent la violence ce qui peut être un facteur de délinquance pour ces jeunes. Nous remarquons ainsi une certaine croissance des salles de jeux dans les rues de la Dakar dont la majorité de ceux qui les fréquentent sont des jeunes adolescents.
La modernité constitue un impact dans le comportement des jeunes adolescents dakarois qui veulent être de nos jours à l’image des jeunes européens. Ce qui ne peut être car nos valeurs et nos croyances sont différentes. Au Sénégal, les traditions sociales sont d'abord caractérisées par l'esprit collectif et la Teranga, cette hospitalité inégalée. La Teranga désigne cet accueil de l'étranger extrêmement chaleureux qui fait qu'on se sent intégré instantanément. Traditionnellement, le respect de la parole et de la fonction sociale qui revient à chacun permet aux hommes et femmes de vivre en harmonie. L’éducation est un aspect fondamental dans la ville de Dakar. C’est dans cette logique que cette imitation du modèle occidental ou américain va entrainer certaines conséquences négatives vis-à-vis des jeunes adolescents.
3. La période de L’adolescence
Phase de croissance et de développement assurant la transition entre l'enfance et l'âge adulte, l'adolescence est assimilée aux changements physiques de la puberté pour permettre à l'enfant de passer dans le monde des adultes.
La période de l'adolescence constitue par ailleurs une période de fragilité biologique et psychologique au cours de laquelle commettre un délit peut, par exemple, prendre la signification d'un symbole d'opposition mais aussi représenter un moyen d'attirer l'attention sur soi ou bien encore, d'obliger des parents désunis à se rencontrer et à se concerter. L'honnêteté et la morale que l'on a apprises cèdent parfois sous le coup d'une impulsion, à la réalisation immédiate de certains désirs. Beaucoup de jeunes alors ne peuvent donner d'explications rationnelles à leurs actes.
L’adolescence est une phase de transition importante. Le jeune est en pleine recherche d’identification avec assimilation et mimétisme d’un héros, le plus souvent pris parmi des « stars » et qui deviennent ses références. Dans certains cas, il y a un mimétisme du « grand frère » : pour les plus jeunes, les héros sont les caïds de la cité. L’adolescence est une période de dépréciation de soi. Cela peut amener le jeune à prouver qu’il existe par la violence.
L’adolescence est aussi et surtout la période du déni, du refus du cadre et des règles de la société avec un besoin de transgresser. Une grande importance est en revanche accordée à l’avis et au comportement des pairs et des modèles.
Les adolescents de 14 à 17 ans semblent spécialement exposés. Les bouleversements considérables vécus sur le plan personnel et relationnel au cours de cette période n'y sont pas étrangers : les adolescents découvrent leur espace de liberté d'adulte, ils en testent les limites.
La grande majorité des futurs délinquants ne commencent à commettre des actes illicites qu’à partir de l’adolescence. De façon approximative, le phénomène apparaît vers l’âge de 14 ans environ, se maintient jusqu’au milieu de l’adolescence (16-17 ans) puis décroît fortement par la suite, pour disparaître presque complètement dans certains cas.
Si la famille est incontestablement le premier milieu socialisateur de l’enfant, la source de son identité, de sa perception du monde et de ses comportements, rapidement elle n’est plus le seul milieu social impliqué, ni même toujours le plus déterminant. La sortie de la petite enfance se caractérise en effet par l’ouverture hors du petit monde familial, la prise en charge de nouveaux rôles principalement dans le système scolaire, l’entrée en compétition avec des pairs à l’école, au sport et dans les autres loisirs, la confrontation et l’appartenance à des catégories sociales nouvelles liées à la perception de sa famille, à l’habitat, à la catégorie sociale, etc. Le jeune intériorise alors des identités sociales, plus ou moins cohérentes, qui définissent des rôles et des attitudes.
Si donc la délinquance peut commencer dès l’âge de 14 ans environ, c’est que cela correspond au moment où l’enfant sort de la dépendance directe et presque exclusive à ses parents dans la définition de lui-même, dans la construction de son identité.
Les pairs, l’école et, plus largement, la perception globale de la société et de son avenir apparaissent alors comme des dimensions essentielles dans l’évolution de son comportement.
4. L’Analphabétisme
Le niveau d’analphabétisme a Dakar, à l’instar de la plupart des pays en voie de développement, reste encore très élevé malgré les efforts consentis par les autorités nationales.
L’abandon scolaire est un problème sans frontières qui affecte notre société d’une manière générale. Ses effets peuvent être très graves, contribuant à la délinquance juvénile répandue, au chômage, au crime et au gaspillage des ressources publiques des états.
L’échec scolaire est en corrélation directe avec la déscolarisation des mineurs. L’inadaptation scolaire habitue à vivre en marge des règles sociales, l’apprentissage se fait alors dans la rue, parfois au contact de plus grands ayant eux-mêmes connu l’échec scolaire.
Pourtant l’école est un lieu d’instruction et de socialisation ; c’est l’antichambre de la société adulte. Par ailleurs, tout comme l’autorité du père, le respect du professeur risquerait d’être aboli un jour proche, si rien n’est fait. Car pour un jeune en voie de marginalisation, l’enseignant pourrait être vu comme un simple représentant d’une institution ou de la société qu’il rejette.
Ainsi, tous ces jeunes se retrouvent plus facilement en situation d’échec sociale, situation qui fait le lit de la délinquance et de la violence.
L’analphabétisme est ainsi l’une des principales causes de la délinquance juvénile dans certains cas.
L’absence de la scolarisation peut avoir un impact négatif par rapport aux jeunes dans la mesure où ils n’intériorisent pas certaines valeurs scolaires et morales. Ce qui peut les pousser dans la délinquance.
II. Les conséquences
Des jeunes sans éducation parentale mais aussi scolaire, délaissés par la société, ne peuvent que s’en remettre à la violence. Des délinquants de plus en plus jeunes, des bandes de plus en plus organisés, une peur de plus en plus présente dans la ville de Dakar. Ces jeunes sans avenir se réunissent et forment de grandes bandes. Ils ne se parlent qu’entre eux et se désocialisent totalement.
Renfermé dans un monde de violence, ils s’en prennent a tout ce qui représente l’autorité, l’Etat et notamment les policiers. Ils ont besoin d’argent, alors ils font des trafics de drogues. Ils se laissent aller en fumant joints sur joints, ne font rien de leurs journées et entraînent les plus faibles avec eux. Ces jeunes sans avenir sont la véritable peur de notre société, ils semblent être incontrôlables et en plus, ils sont en grand nombre.
Les jeunes sont donc laissés de côté, on ne s’occupe plus d’eux, la police de proximité n’existant plus, il n’y a plus d’aide de la part des forces de l’ordre. Une haine de la société et une peur présente et de plus en plus forte s’installe dans la société. On est face à une société morcelée, on exclue les jeunes de banlieue et on augmente alors le désespoir de ceux qui vont alors s’en remettre à la délinquance. La délinquance est un moyen d’échapper à leurs problèmes et c’est une sorte d’appel au secours. En augmentant la répression le risque que les jeunes rebondissent en étant violent est beaucoup plus important. La société est donc à la recherche de moyens divers pour éviter la peur et pour sauver ces jeunes perdus.
L’éducation scolaire et parentale reflète le trou noir de ces enfants perdus. Ils sont violents et ne savent que faire de leurs avenirs.
L’usage de la drogue chez un mineur est aussi un facteur d’inadaptation parmi d’autres. À la fois cause et conséquence du mal-être des jeunes, les consommations régulières de tabac et d’alcool, sont des facteurs de risques de toxicomanie par recherche de sensations toujours plus vives. Le besoin d’argent pour acheter la drogue pousse aux vols avec ou sans violence et de plus, l’emprise de la drogue entraîne une altération profonde de la personnalité qui pousse à la récidive. Ce problème de toxicomanie soutient également l’activité de certaines bandes qui vivent de ce trafic et entretiennent ainsi une véritable économie parallèle.
L'abus de drogues peut accroître le risque de troubles médicaux, comme la maladie, les blessures, une perte d'intégrité physique ou même la mort.
L'abus de drogues peut causer des problèmes personnels comme une perte de motivation, une dépendance physique et psychologique, des problèmes au travail ou à l'école.
L'abus de drogues peut entraîner des problèmes familiaux, comme des relations tendues ou troublées, ou même une séparation.
L'abus de drogues peut aggraver les troubles de la société en accroissant les taux de criminalité et d'accidents de la route.
L'abus de drogues peut aussi coûter cher à la société, en accroissant les besoins en services de santé et de lutte contre le crime ainsi qu'en causant une perte de productivité.
En fait, la prolifération de l’abandon scolaire a des implications directes pour la performance économique d’une société, avec un important effet sur le PIB et sur l’augmentation des salaires. Cela peut aussi entrainer une diminution de l’évolution de l’économie de la société dakaroise d’une manière générale.
La délinquance juvénile peut aussi augmenter le taux de mortalité dans la ville de Dakar du fait de la violence existante. Les jeunes effectuent souvent des actes qui peuvent affecter la société. Toutes ces formes de délinquance à savoir les agressions, les meurtres, les vols, l’utilisation des drogues et autres peuvent entrainer des conséquences néfastes dans la ville de Dakar.
L’incarcération des jeunes est l’une des conséquences les plus graves de ce phénomène car les jeunes sont exposés à plusieurs dangers en prison. Elle peut aussi être un obstacle pour l’avenir de ces jeunes dans la mesure où leur cursus scolaire sera troublé, leurs rêves seront brisés et cela va les marquer à jamais.
Comme conséquence nous pouvons aussi souligner le problème de l’insécurité dans la ville de Dakar.